28 avril / Les live poétiques
Avec Souleymane Diamanka,
Milène Tournier,
Perrine Le Querrec
et Ronan Courty
Vendredi 28 avril
à 18 h 30
Gratuit sur réservation dans la limite des places disponibles
Buvette et food truck sur place à partir de 17 h 45
En partenariat avec
Pour montrer la poésie sous toutes ses formes et rendre le fait d’aller écouter de la poésie, aussi familier que celui d’aller au cinéma, à un concert, la Maison de la poésie de Bordeaux et la Villa Valmont proposent une programmation de lectures en live avec des poètes incontournables de la scène poétique contemporaine.
Souleymane Diamanka
La tradition de l’oralité coule dans le sang du slameur Souleymane Diamanka. Bordelais d’origine peul, il joue avec les mots et jongle entre les langues. Mis en musique par Roy Ayers notamment, ses textes poétiques et métaphoriques ont fait l’objet d’un premier disque intitulé L’Hiver Peul en 2007. En déroulant ainsi sa généalogie, Souleymane Diamanka s’inscrit dans la riche tradition orale des Peuls, ce peuple de bergers qui a fait de la parole un art et couve le verbe comme son plus précieux trésor, ce peuple migrateur, habitant de nulle part et originaire de partout (d’aucuns les appellent les gitans du Sahel) que la fortune et les vents ont disséminé dans toute l’Afrique de l’Ouest et au-delà, jusqu’en Occident.
© Monique Imbert
Milène Tournier
Lecture croisée de différents recueils publiés aux éditions Lulure. Une poésie à flanc de coteau de l’autobiographie. L’enfance. Les parents. L’amour. La ville. La mort. La peur. Et ce verbe, à bout de jambes : grandir. Il est des infinitifs qui se comportent comme des impératifs.
Un jour, c’est le temps qui nous trouve. Lui le temps, moi, la famille, les autres, le monde, nous étions tous là.
Née en 1988, Milène Tournier est docteure en études théâtrales de l’Université Sorbonne Nouvelle. Dramaturge et poétesse, elle a publié Et puis le roulis (éditions Théâtrales, 2018), Nuits (La P’tite Hélène, 2019) et Poèmes d’époque (Décharge/Gros Textes, 2019). Elle s’intéresse également à la poésie en lien avec les arts numériques et crée des vidéo-poèmes. Aux éditions Lurlure ont paru L’autre jour (2020), Je t’aime comme (2021) et Se coltiner grandir (2022).
Milène Tournier est sans conteste l’une des voix les plus fortes et prometteuses du champ poétique actuel.
© Marine Riguet
Perrine Le Querrec et Ronan Courty
Pour cette performance, le duo Le Querrec-Courty prend d’assaut le livre Rouge pute (éd. La Contre-Allée, 2020). Leur but : briser les silences, créer une résistance et donner jusqu’à l’extrême voix et corps aux femmes victimes de violences conjugales et sexuelles.
Perrine Le Querrec écrit de la poésie et de la prose. Sa langue est une architecture de silences, de trous et de pliures. Langue des minorités, immédiatement politique et entraînant une solidarité active, ses écrits dansent sur la corde raide. Tout y est une question de vie ou de mort. Elle est également l’autrice de Warglyphes (éditions Bruno Doucey, 2023), La fille du chien (éditions des Lisières, 2023) et Les mains d’Hannah (éditions Tinbad, 2023).
Dans le champ des musiques expérimentales et improvisées, Ronan Courty propose un vocabulaire très composé : une démarche musicale et instrumentale singulière concentrée autour du timbre et de la pulsation au service de la création d’esthétiques originales.
À la contrebasse préparée et aux synthétiseurs analogiques, il œuvre au sein des groupes Cabaret Contemporain et No Tongues, auprès de Sylvain Darrifourcq, dans le duo avec l’autrice Perrine Le Querrec ainsi que dans Synésthesia, une pièce pour contrebasse seule.