Carole Lataste est sculptrice, dessinatrice, illustratrice et autrice. Elle est en résidence d’écriture à la Villa Valmont en mai et juin 2023 autour de son projet de livre jeunesse Les Aventures expérimentales du Grand Catastropheur, un récit pour petit·es et grand·es, cocasse et plein d’humour. Ce texte, introduction d’une histoire de la création du monde, fait l’objet d’ateliers artistiques autour de la fabrication par le dessin et le collage d’un bestiaire catastrophique constitué de bêtes bizarroïdes qui ne marchent pas bien. L’objectif est de créer une grande galerie de l’évolution catastrophique de manière participative.

Le mercredi 5 juillet, à 18 h ou à 20 h, venez assister à la lecture de l’histoire des Aventures expérimentales du Grand Catastropheur par Carole Lataste.

Nous avons mis en place deux lectures : une à 18 h, et une à 20 h, afin que cela puisse convenir au maximum de personnes (nous pensons à celles et ceux qui débauchent tard par exemple).

Vous pourrez ensuite découvrir sur les murs de la villa cette galerie de l’évolution pas comme les autres, constituée des dessins réalisés par Carole lors de sa résidence.

« Au commencement, était l’espace. À droite de l’espace, il y avait le cosmos. À gauche de l’espace, il y avait le cosmos aussi. L’espace était énorme et n’avait pas de forme spéciale. C’était une espèce de mélange d’étoiles, de poussières, d’années-lumière, de planètes, de trucs et de rien du tout.
Au milieu, il y avait une petite planète bleue, fabriquée d’eau et d’air, avec de grosses bêtes dessus. Un jour, un Objet Volant Non Identifié en panne mécanique s’écrasa sur la petite planète bleue, en plein océan. Il y eut un bruit énorme. Les conséquences furent terribles, catastrophiques… Les eaux se soulevèrent, envahirent les terres de leurs déferlantes et de leurs courants froids. Ce fut la fin des dinosaures. Le pilote-capitaine-en-chef de cette machine se trouva fort embêté. Premièrement, il avait cassé son engin transporteur. Secondement, il avait dépeuplé la Terre. Alors, il décida d’entreprendre quelques réparations… »